¤ Partie IRL ¤
Prénom ou Pseudonyme: Appelez moi Éminence… Quoi, c’est une marque de sous-vêtements ? Bon bah, Debby fera l’affaire alors.
Age: 19 ans
Sexe: Féminin.
Fréquence de connexion: Plusieurs heures par jour, tous les jours. Sauf Vie Sociale Imprévue ‘course.
Expériences RP: Heu… Boah, c’est complètement par hasard que j’ai commencé le Rp vers l’âge de 14 ans sur un fow HP (c’est que j’assumerais presque). Ça fait donc à peu près 5 ans que je créer, co-admin, ou participe à des FRPG.
Remarque(s) sur le forum (?): Vous êtes tous merveilleux.
[√] Comment avez vous connu le forum?: C’est Kina qui m’a filé le lien.
Ou en êtes vous dans One Piece?: Je crois avoir vu tous les animés… Trop la flemme de lire les scans.
Avez vous des passions?: Aucune de très saine.
Mangas connus: Pas mal, en plus de quelques dramas (parce que oui, j’aime le kitsch).
¤ Partie RP ¤
Prénom: Luz
Nom: Van Eyck
Surnom: Le Rapace de Malachite.
Sexe: Féminin.
Age: 19 ans
Race: Humaine
Rang souhaité: A vous de voir, mais j’avoue ne pas viser en dessous du « pirate dangereux ».
Fruit du Démon: [OUI]
Description Physique: De son éducation sophistiquée, luz garde un port de tête gracieux, et une démarche élégante. Bien placée pour connaître l’importance d’une apparence, elle apporte également un soin tout particulier à ses toilettes. En effet, loin de renier ses origines bourgeoises, Luz aime à se parer des bijoux les plus coûteux qu’elle revêt généralement sur des étoffes d’une finesse extrême. Le tout toujours associé dans le meilleur des bons goûts, évidemment. En fait, il semble impossible pour quiconque de ne pas remarquer sa classe et son charisme naturel.
Mais heureusement pour la jeune fille, ces frivolités et autres préoccupations bassement matérielles sont loin d’êtres ses seuls atouts physiques. Quoi qu’un peu maigre, nombreux sont ceux qui se sont laissés charmer par les formes toutes en courbes de notre jeune amie. De même, ils ne sont pas rares ceux qui se sont fait envoûter par l'éclat ambré de son regard pétillant d'intelligence.
En fait, le seul détail de sa physionomie qui pourrait être considéré comme une tare, mais qu'elle arbore comme étant "sa différence", est son épaisse chevelure verte. Une étrange rumeur court d'ailleurs à ce sujet, comme quoi certains de ses amants seraient morts d’avoir respiré a pleins poumons le parfum toxique qui s’en dégage (voir dans l’histoire pourquoi).
Description Psychologique:Intelligente ? Pour sur, elle l’est. Cultivé ? Pareil. J’en conviens la perfection n’existe pas, alors où peuvent bien se cacher les vices de fabrication chez la jeune et jolie Luz van Eyck ? En fait, il suffirait de se pencher un peu sur le passé de la pirate pour lui trouver quelques défauts. Et pas des moindres si vous voulez tout savoir.
Parce qu’elle a grandi à l’écart des autres enfants, Luz n’est pas vraiment du genre sociable. Jusqu’à ce qu’elle embarque sur le « Georgous Georges », tout son petit monde ne gravitait qu’autour des adultes, de leurs manigances, et de sa propre petite personne. Pourrait on lui reprocher alors aujourd’hui d’être la pire des mégalo ? Habituée a ce qu'on satisfasse le moindre de ses caprices, Luz a très mal vécu sa transition vers une vie plus libre certes, mais surtout plus modeste. Ce n'est d'ailleurs pas dit qu'elle s'en soit remise, quand on voit avec quelle férocité elle pille le plus petit des trésors. Franchement pas du genre à cacher ses émotions, Luz se laisse emporter très facilement. Et si elle n'est pas fondamentalement cruelle, elle peut être très dure (cf. le fouet qu'elle porte a sa ceinture XD).
Sans scrupules donc quant à ses victimes, elle reve de pouvoir un jour retrouver une qualité de vie décente sans pour autant devoir lui sacrifier sa liberté. Et pour ce faire, il lui faut devenir la femme la plus riche du monde.
Histoire: Oui alors pour l'histoire, j'ai très bien compris que les dialogues étaient interdis mais là il s'agirait plus d'une citation alors bon... Un peu comme avec Gold Roger au début de la série en fait. Enfin, si ça vous dérange vraiment je la vire.« Pendant 16 ans on m’a tenu en cage telle une perruche qu’on tente vainement d’apprivoiser, sans jamais réaliser qu’au fond de moi c’était un rapace qui sommeillait. »D’aucuns prétendent que c’est avec cette simple phrase prononcée le jour de son seizième anniversaire, que la jeune Luz Van Eyck aurait finalement séduit l’inaccessible Caleb Irsh. De 7 ans son aîné, il était le second d’un navire pirate alors qu’elle même se trouvait être l’héritière d’un empire financier. Drôle d’association, j’en conviens. Je suis certaine que vous vous posez des tas de questions (et si c’est pas le cas, faites comme si) sur ce couple improbable et, dit-on, passionné. Alors, et seulement parce que vous avez été sages, je vais vous raconter ce que je sais sur Luz, dit le Rapace de Malachite.
Tous deux descendants de longues lignées de marins, Mac et Jezila Van Eyck étaient ce qu’on appelle communément des « nouveaux riches ». Originaires de l’East Blue, ils avaient dérogé aux traditions familiales en épousant chacun la vocation d’inventeur. Et ma foi ce fut bien là leur veine puisque après de multiples, pour ne pas dire innombrables, et infructueuses tentatives ils finirent par inventer respectivement le « rhum sans alcool » et « le déodorant qui sent bon ».
Les campagnes publicitaires qui suivirent ces deux trouvailles, «
le rhum sans alcool, parce que sans alcool la fête est plus folle » pour l’un, et «
un peu de douceur dans ce monde de Brutes » pour l’autre, furent de véritables succès mondiaux.
Ainsi, quoi que colossale, la fortune familial fluctuait depuis quelques années seulement lorsque la petite Luz vint au monde. Un magnifique bébé, pour sur, avec des joues roses bien pleines, une fine bouche malicieuse, des grands yeux ambrés, et de sublimes cheveux… heu… des cheveux verts ? L’espace d’un instant, quelques secondes a peine, je puis vous assurer que le si blond Mr Van Eyck eut de sérieux doutes concernant sa paternité.
Mais il fut rapidement établi que la couleur des cheveux de la petite héritière, très jolie au demeurant mais étrangement surnaturelle, n’était en rien du à la supposée frivolité de la mère de famille. En fait, des spécialistes firent plutôt le rapprochement avec de la poussière de malachite, minerai d’un vert intense et toxique a forte dose, retrouvée en masse dans les laboratoires familiaux. Toujours d’après les experts, la petite Luz avait eut beaucoup de chance de n’avoir que sa capillarité de verdoyante, parce que si Jezila avait respiré encore un peu plus de malachite durant sa grossesse, c’est l’intégralité du corps de la petite fille qui aurait pu virer verdâtre. Comme quoi le destin, c’est pas toujours une raclure de bidet.
Dans son immense bonheur de savoir sa femme fidèle et sa fille en bonne santé (dans l’ordre), le jeune papa décida qu’il ne fallait jamais que cela change. C’est qu’il pouvait être du genre soucieux notre bonhomme. Alors, il fit construire une nouvelle, une sublime, une hautement sécurisée, et une très (trop ?) grande demeure dans laquelle il installa toute sa petite tribu. Et bientôt, le nom de Van Eyck s’éleva en société.
Comme il avait été prévu, la petite Luz grandit dans un univers huppé, protocolaire, mais surtout très fermé. Toute son éducation avait visé à faire d’une petite fille une parfaite épouse, à la culture et aux manières irréprochables. Mais c’était sans compter sur l’espièglerie naturelle et le coté aventureux de la jeune demoiselle. Oh, surtout n’allez pas croire qu’elle ne suivait pas assidûment ses leçons hein… loin de là. Disons plutôt qu’elles n’étaient pas suffisamment vivantes pour cette fillette en manque d’adrénaline. Alors, à l’insu des tous, elle avait commencé a se lancer des petits défis. Parce que bon, faire des farces au petit personnel c’était bien sympa, mais elle n’avait plus 8 ans quoi… Non, ce qu’elle voulait maintenant, c’était tester son courage et connaître ses limites.
C’est donc très jeune (9 ans et 11 mois, s’il vous plait) que Luz enfreignit pour la première fois le règlement intérieur, en subtilisant dans les cuisines une cuisse de poulet en dehors des heures de repas. Ça peut paraître innocent à cet âge là, mais c’est le genre de mauvaises habitudes qui perdurent si vous voulez mon avis.
Et parce que j’ai toujours raison, on retrouve la jolie Luz quelques années plus tard. Rien n’avait vraiment changé dans la vie si organisée de la jeune héritière, si ce n’est son âge (forcément…), et les diverses croûtes et cicatrices qui s’étalaient fièrement sur ses genoux.
Si elle donnait parfaitement le change en société, Luz était en fait frustrée au delà du delà de la frustration. Ne pas être maîtresse de sa vie, voilà ce qui la rendait folle. Et le seul moyen pour elle de se sentir vivante était ses petits défis dont elle augmentait chaque fois un peu plus les risques et les enjeux.
Mais malgré tout ce qu’elle avait put faire, le seul de ses méfaits connu avant que sa vie ne change du tout au tout est le désormais célèbre « vol de trésor communal ». Ouais je sais, ça sonne un peu tarte comme ça, mais faut pas croire. A l’époque Luz allait sur ses 16 ans et, même si elle ne manquait de rien, développait déjà une passion sans bornes pour l’argent. Difficile dans ces conditions de résister à quelque chose au nom aussi attrayant que « trésor communal ».
L’adolescente avait longuement étudié toutes les possibilités, et il ne faisait aucun foute que le trésor serait bientôt sien. Tout était parfait. Et pourtant… Car oui, le destin est facétieux. Et parce qu’il est facétieux, ce soir là le destin lui jouât un tour des plus étranges.
Luz venait de traîner son gain, un coffre blindé qu’elle s’était solidement fixé sur le dos, sur plusieurs centaines de mètres lorsqu’un homme, grand et très mince, la bouscula. Fort séduisant, il posa sur elle un regard étonné alors que ses lèvres, fines, s’étiraient en un rictus amusé. La jeune fille se sentit instantanément fondre pour ce bellâtre au regard doux et rieur.
Mais lorsque ce dernier la pria de bien vouloir lui céder son magot, Luz prit ses hormones par la main et les rangeât directement au placard. Non mais c’est vrai quoi, on rigole pas avec les histoires de finance-han.
Comme il était absolument inenvisageable que la jeune fille se déleste ne serait ce que d’un berry, une dispute éclata entre les deux protagonistes. Et parce que c’est pas drôle sinon, la maréchaussée, alerté par leurs éclats de voix, intervint dans le conflit. Il ne lui fallut pas longtemps pour réaliser quelle était la situation, et surtout pour mettre les deux individus en état d’arrestation. Ils resteraient en cellule de détention le temps d’être jugés.
Le jeune homme semblait très contrarié par la tournure des évènements, mais paradoxalement très docile, il se laissa embarquer sans broncher.
D’abord glaciale, l’ambiance s’adoucit au fur et a mesure que Luz et Caleb, car c’était son nom, faisaient connaissance. Et plus le temps passait, plus le cœur de la jeune fille s’emballait. Caleb était tout ce qu’elle n’était pas, et elle l’admirait d’avoir assez de courage pour vivre sa vie comme il l’entendait. Mieux, elle l’enviait.
Aussi lorsque Mac van Eyck rendit visite à sa fille au beau milieu de la nuit pour lui proposer de faire porter le chapeau à son voisin de cellule, Luz entra dans une rage folle. Pour la première fois de sa vie, elle osait contester l’autorité parentale et crier son mal être. La voleuse en herbe ne savait pas encore quelles conséquences cette nuit allait avoir sur sa vie, après tout elle venait d’humilier publiquement sa famille, mais ce qu’elle savait c’était qu’elle ne serait plus jamais la même. Son père fit alors quelque chose qu’il devrait regretter jusqu’à son dernier souffle. Il tourna le dos a son enfant, qu’il renia.
Terrifiée et gelée, Luz se mit a trembler sauvagement. Caleb, qui s’était jusque là tenu à une distance physique respectable, la prit dans ses bras. Il la serra ainsi jusqu’à ce que les frissons cessent et qu’elle s’endorme. Il avait été très touché par ce petit bout de femme au caractère prometteur, et par laquelle il se sentait irrésistiblement attiré. En fait il l’avait tellement été que lorsque ses pirates de compagnons firent exploser tout un pan de mur pour le tirer de prison, il proposa à l’adolescente de le suivre. Ne voyant pas d’autre alternative à son incarcération, Luz accepta.
Ils avaient rejoint les quais dans une course effrénée, après avoir bien évidemment récupéré le coffre suscité. Il lui désigna alors le navire sur lequel il exerçait ses talents. Et à ses premiers pas sur le Gorgeous George, Luz sut qu’elle avait fait le bon choix. Plus rien ne la retenait ici.
Au début, elle eut énormément de mal à s’adapter à sa nouvelle vie. Seule femme à bord, elle n’avait commencé à s’épanouir que lorsque le capitaine l’avait pris sous son aile. Il disait voir en elle les prémices de la grandeur et voulait lui enseigner tout ce qu’il savait.
Deux ans plus tard la vie pour Luz était toujours aussi rude. Mais si dans un premier temps elle avait bénéficié d’une double protection, elle avait peu à peu prouvé sa valeur aux hommes qu’elle côtoyait et s’était fait une place légitime parmi eux. Il faut dire aussi que l’enseignement du vieux capitaine Glorrey, qu’elle considérait comme un père, avait été des plus efficaces. A à peine 18 ans elle savait naviguer, se battre et assurer sa propre survie.
Caleb ? Oh ça, elle avait eu une aventure passionnée avec lui, et elle l’aimait d'ailleurs toujours plus que tout, mais leur passion commune pour l’argent avait attisé rivalité et suspicion dans ce couple parfaitement assorti. Dans un autre temps ou un autre lieu, ils auraient certainement put vivre heureux au lieu de se livrer une guerre froide. Mais passons.
Un soir, alors qu'elle dormait a poing fermés, un bruit fracassant la fit se réveiller en sursaut. Deux hommes, Caleb et... le capitaine?, étaient en train de se battre violemment dans sa cabine.
Le temps qu'elle réagisse, l'épée du jeune homme s'enfonçait dans la poitrine du vieillard. Alors que le corps de son adversaire touchait terre, le vainqueur s'approcha d'une Luz fébrile. Il la prit dans ses bras comme au premier jour, et lui expliqua brièvement la situation.
En fait, le capitaine était jaloux. Son cervelet ramolli de vieil homme sénile (ouais, ça fait beaucoup pour un seul homme) voyait en la jeune fille la force de la jeunesse et le charisme d'un grand pirate. En somme, tout ce qu'il n'avait pas été. Et de peur qu'elle l'évince de son grade de capitaine, il avait voulu l'assassiner, oubliant par la même tous leurs instants complices.
Une détonation retentit, coupant Caleb dans ses explications. Horrifiée, Luz regarda le torse de son ex amant se maculer lentement de rouge vif. Elle ne put retenir un cri déchirant, alors qu'elle se jetait sur le corps de celui qui avait été son mentor pour l'achever en un coup de dague. Si le capitaine n'était pas mort suite à sa première blessure, au moins maintenant l'était il.
Luz revint ensuite sur le corps agonisant de Caleb. Et lorsqu'il rendit finalement l'âme, elle pleura. Elle pleura et elle pleura, toute la nuit, pour la première et la dernière fois de sa vie.