One Piece Reign
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 Luz van Eyck [Validée]

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Luz van Eyck
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Luz van Eyck


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MessageSujet: Luz van Eyck [Validée]   Luz van Eyck [Validée] Icon_minitimeSam 2 Aoû - 21:38

¤ Partie IRL ¤

Prénom ou Pseudonyme: Appelez moi Éminence… Quoi, c’est une marque de sous-vêtements ? Bon bah, Debby fera l’affaire alors.

Age: 19 ans

Sexe: Féminin.

Fréquence de connexion: Plusieurs heures par jour, tous les jours. Sauf Vie Sociale Imprévue ‘course.

Expériences RP: Heu… Boah, c’est complètement par hasard que j’ai commencé le Rp vers l’âge de 14 ans sur un fow HP (c’est que j’assumerais presque). Ça fait donc à peu près 5 ans que je créer, co-admin, ou participe à des FRPG.

Remarque(s) sur le forum (?): Vous êtes tous merveilleux. [√]


Comment avez vous connu le forum?: C’est Kina qui m’a filé le lien.

Ou en êtes vous dans One Piece?: Je crois avoir vu tous les animés… Trop la flemme de lire les scans.

Avez vous des passions?: Aucune de très saine.

Mangas connus: Pas mal, en plus de quelques dramas (parce que oui, j’aime le kitsch).


¤ Partie RP ¤

Prénom: Luz

Nom: Van Eyck

Surnom: Le Rapace de Malachite.

Sexe: Féminin.

Age: 19 ans

Race: Humaine

Rang souhaité: A vous de voir, mais j’avoue ne pas viser en dessous du « pirate dangereux ».

Fruit du Démon: [OUI]

Description Physique:

De son éducation sophistiquée, luz garde un port de tête gracieux, et une démarche élégante. Bien placée pour connaître l’importance d’une apparence, elle apporte également un soin tout particulier à ses toilettes. En effet, loin de renier ses origines bourgeoises, Luz aime à se parer des bijoux les plus coûteux qu’elle revêt généralement sur des étoffes d’une finesse extrême. Le tout toujours associé dans le meilleur des bons goûts, évidemment. En fait, il semble impossible pour quiconque de ne pas remarquer sa classe et son charisme naturel.
Mais heureusement pour la jeune fille, ces frivolités et autres préoccupations bassement matérielles sont loin d’êtres ses seuls atouts physiques. Quoi qu’un peu maigre, nombreux sont ceux qui se sont laissés charmer par les formes toutes en courbes de notre jeune amie. De même, ils ne sont pas rares ceux qui se sont fait envoûter par l'éclat ambré de son regard pétillant d'intelligence.
En fait, le seul détail de sa physionomie qui pourrait être considéré comme une tare, mais qu'elle arbore comme étant "sa différence", est son épaisse chevelure verte. Une étrange rumeur court d'ailleurs à ce sujet, comme quoi certains de ses amants seraient morts d’avoir respiré a pleins poumons le parfum toxique qui s’en dégage (voir dans l’histoire pourquoi).

Description Psychologique:

Intelligente ? Pour sur, elle l’est. Cultivé ? Pareil. J’en conviens la perfection n’existe pas, alors où peuvent bien se cacher les vices de fabrication chez la jeune et jolie Luz van Eyck ? En fait, il suffirait de se pencher un peu sur le passé de la pirate pour lui trouver quelques défauts. Et pas des moindres si vous voulez tout savoir.
Parce qu’elle a grandi à l’écart des autres enfants, Luz n’est pas vraiment du genre sociable. Jusqu’à ce qu’elle embarque sur le « Georgous Georges », tout son petit monde ne gravitait qu’autour des adultes, de leurs manigances, et de sa propre petite personne. Pourrait on lui reprocher alors aujourd’hui d’être la pire des mégalo ? Habituée a ce qu'on satisfasse le moindre de ses caprices, Luz a très mal vécu sa transition vers une vie plus libre certes, mais surtout plus modeste. Ce n'est d'ailleurs pas dit qu'elle s'en soit remise, quand on voit avec quelle férocité elle pille le plus petit des trésors. Franchement pas du genre à cacher ses émotions, Luz se laisse emporter très facilement. Et si elle n'est pas fondamentalement cruelle, elle peut être très dure (cf. le fouet qu'elle porte a sa ceinture XD).
Sans scrupules donc quant à ses victimes, elle reve de pouvoir un jour retrouver une qualité de vie décente sans pour autant devoir lui sacrifier sa liberté. Et pour ce faire, il lui faut devenir la femme la plus riche du monde.


Histoire: Oui alors pour l'histoire, j'ai très bien compris que les dialogues étaient interdis mais là il s'agirait plus d'une citation alors bon... Un peu comme avec Gold Roger au début de la série en fait. Enfin, si ça vous dérange vraiment je la vire.

« Pendant 16 ans on m’a tenu en cage telle une perruche qu’on tente vainement d’apprivoiser, sans jamais réaliser qu’au fond de moi c’était un rapace qui sommeillait. »

D’aucuns prétendent que c’est avec cette simple phrase prononcée le jour de son seizième anniversaire, que la jeune Luz Van Eyck aurait finalement séduit l’inaccessible Caleb Irsh. De 7 ans son aîné, il était le second d’un navire pirate alors qu’elle même se trouvait être l’héritière d’un empire financier. Drôle d’association, j’en conviens. Je suis certaine que vous vous posez des tas de questions (et si c’est pas le cas, faites comme si) sur ce couple improbable et, dit-on, passionné. Alors, et seulement parce que vous avez été sages, je vais vous raconter ce que je sais sur Luz, dit le Rapace de Malachite.

Tous deux descendants de longues lignées de marins, Mac et Jezila Van Eyck étaient ce qu’on appelle communément des « nouveaux riches ». Originaires de l’East Blue, ils avaient dérogé aux traditions familiales en épousant chacun la vocation d’inventeur. Et ma foi ce fut bien là leur veine puisque après de multiples, pour ne pas dire innombrables, et infructueuses tentatives ils finirent par inventer respectivement le « rhum sans alcool » et « le déodorant qui sent bon ».
Les campagnes publicitaires qui suivirent ces deux trouvailles, « le rhum sans alcool, parce que sans alcool la fête est plus folle » pour l’un, et « un peu de douceur dans ce monde de Brutes » pour l’autre, furent de véritables succès mondiaux.
Ainsi, quoi que colossale, la fortune familial fluctuait depuis quelques années seulement lorsque la petite Luz vint au monde. Un magnifique bébé, pour sur, avec des joues roses bien pleines, une fine bouche malicieuse, des grands yeux ambrés, et de sublimes cheveux… heu… des cheveux verts ? L’espace d’un instant, quelques secondes a peine, je puis vous assurer que le si blond Mr Van Eyck eut de sérieux doutes concernant sa paternité.
Mais il fut rapidement établi que la couleur des cheveux de la petite héritière, très jolie au demeurant mais étrangement surnaturelle, n’était en rien du à la supposée frivolité de la mère de famille. En fait, des spécialistes firent plutôt le rapprochement avec de la poussière de malachite, minerai d’un vert intense et toxique a forte dose, retrouvée en masse dans les laboratoires familiaux. Toujours d’après les experts, la petite Luz avait eut beaucoup de chance de n’avoir que sa capillarité de verdoyante, parce que si Jezila avait respiré encore un peu plus de malachite durant sa grossesse, c’est l’intégralité du corps de la petite fille qui aurait pu virer verdâtre. Comme quoi le destin, c’est pas toujours une raclure de bidet.

Dans son immense bonheur de savoir sa femme fidèle et sa fille en bonne santé (dans l’ordre), le jeune papa décida qu’il ne fallait jamais que cela change. C’est qu’il pouvait être du genre soucieux notre bonhomme. Alors, il fit construire une nouvelle, une sublime, une hautement sécurisée, et une très (trop ?) grande demeure dans laquelle il installa toute sa petite tribu. Et bientôt, le nom de Van Eyck s’éleva en société.
Comme il avait été prévu, la petite Luz grandit dans un univers huppé, protocolaire, mais surtout très fermé. Toute son éducation avait visé à faire d’une petite fille une parfaite épouse, à la culture et aux manières irréprochables. Mais c’était sans compter sur l’espièglerie naturelle et le coté aventureux de la jeune demoiselle. Oh, surtout n’allez pas croire qu’elle ne suivait pas assidûment ses leçons hein… loin de là. Disons plutôt qu’elles n’étaient pas suffisamment vivantes pour cette fillette en manque d’adrénaline. Alors, à l’insu des tous, elle avait commencé a se lancer des petits défis. Parce que bon, faire des farces au petit personnel c’était bien sympa, mais elle n’avait plus 8 ans quoi… Non, ce qu’elle voulait maintenant, c’était tester son courage et connaître ses limites.
C’est donc très jeune (9 ans et 11 mois, s’il vous plait) que Luz enfreignit pour la première fois le règlement intérieur, en subtilisant dans les cuisines une cuisse de poulet en dehors des heures de repas. Ça peut paraître innocent à cet âge là, mais c’est le genre de mauvaises habitudes qui perdurent si vous voulez mon avis.
Et parce que j’ai toujours raison, on retrouve la jolie Luz quelques années plus tard. Rien n’avait vraiment changé dans la vie si organisée de la jeune héritière, si ce n’est son âge (forcément…), et les diverses croûtes et cicatrices qui s’étalaient fièrement sur ses genoux.
Si elle donnait parfaitement le change en société, Luz était en fait frustrée au delà du delà de la frustration. Ne pas être maîtresse de sa vie, voilà ce qui la rendait folle. Et le seul moyen pour elle de se sentir vivante était ses petits défis dont elle augmentait chaque fois un peu plus les risques et les enjeux.
Mais malgré tout ce qu’elle avait put faire, le seul de ses méfaits connu avant que sa vie ne change du tout au tout est le désormais célèbre « vol de trésor communal ». Ouais je sais, ça sonne un peu tarte comme ça, mais faut pas croire. A l’époque Luz allait sur ses 16 ans et, même si elle ne manquait de rien, développait déjà une passion sans bornes pour l’argent. Difficile dans ces conditions de résister à quelque chose au nom aussi attrayant que « trésor communal ».
L’adolescente avait longuement étudié toutes les possibilités, et il ne faisait aucun foute que le trésor serait bientôt sien. Tout était parfait. Et pourtant… Car oui, le destin est facétieux. Et parce qu’il est facétieux, ce soir là le destin lui jouât un tour des plus étranges.

Luz venait de traîner son gain, un coffre blindé qu’elle s’était solidement fixé sur le dos, sur plusieurs centaines de mètres lorsqu’un homme, grand et très mince, la bouscula. Fort séduisant, il posa sur elle un regard étonné alors que ses lèvres, fines, s’étiraient en un rictus amusé. La jeune fille se sentit instantanément fondre pour ce bellâtre au regard doux et rieur.
Mais lorsque ce dernier la pria de bien vouloir lui céder son magot, Luz prit ses hormones par la main et les rangeât directement au placard. Non mais c’est vrai quoi, on rigole pas avec les histoires de finance-han.
Comme il était absolument inenvisageable que la jeune fille se déleste ne serait ce que d’un berry, une dispute éclata entre les deux protagonistes. Et parce que c’est pas drôle sinon, la maréchaussée, alerté par leurs éclats de voix, intervint dans le conflit. Il ne lui fallut pas longtemps pour réaliser quelle était la situation, et surtout pour mettre les deux individus en état d’arrestation. Ils resteraient en cellule de détention le temps d’être jugés.
Le jeune homme semblait très contrarié par la tournure des évènements, mais paradoxalement très docile, il se laissa embarquer sans broncher.
D’abord glaciale, l’ambiance s’adoucit au fur et a mesure que Luz et Caleb, car c’était son nom, faisaient connaissance. Et plus le temps passait, plus le cœur de la jeune fille s’emballait. Caleb était tout ce qu’elle n’était pas, et elle l’admirait d’avoir assez de courage pour vivre sa vie comme il l’entendait. Mieux, elle l’enviait.
Aussi lorsque Mac van Eyck rendit visite à sa fille au beau milieu de la nuit pour lui proposer de faire porter le chapeau à son voisin de cellule, Luz entra dans une rage folle. Pour la première fois de sa vie, elle osait contester l’autorité parentale et crier son mal être. La voleuse en herbe ne savait pas encore quelles conséquences cette nuit allait avoir sur sa vie, après tout elle venait d’humilier publiquement sa famille, mais ce qu’elle savait c’était qu’elle ne serait plus jamais la même. Son père fit alors quelque chose qu’il devrait regretter jusqu’à son dernier souffle. Il tourna le dos a son enfant, qu’il renia.
Terrifiée et gelée, Luz se mit a trembler sauvagement. Caleb, qui s’était jusque là tenu à une distance physique respectable, la prit dans ses bras. Il la serra ainsi jusqu’à ce que les frissons cessent et qu’elle s’endorme. Il avait été très touché par ce petit bout de femme au caractère prometteur, et par laquelle il se sentait irrésistiblement attiré. En fait il l’avait tellement été que lorsque ses pirates de compagnons firent exploser tout un pan de mur pour le tirer de prison, il proposa à l’adolescente de le suivre. Ne voyant pas d’autre alternative à son incarcération, Luz accepta.
Ils avaient rejoint les quais dans une course effrénée, après avoir bien évidemment récupéré le coffre suscité. Il lui désigna alors le navire sur lequel il exerçait ses talents. Et à ses premiers pas sur le Gorgeous George, Luz sut qu’elle avait fait le bon choix. Plus rien ne la retenait ici.
Au début, elle eut énormément de mal à s’adapter à sa nouvelle vie. Seule femme à bord, elle n’avait commencé à s’épanouir que lorsque le capitaine l’avait pris sous son aile. Il disait voir en elle les prémices de la grandeur et voulait lui enseigner tout ce qu’il savait.

Deux ans plus tard la vie pour Luz était toujours aussi rude. Mais si dans un premier temps elle avait bénéficié d’une double protection, elle avait peu à peu prouvé sa valeur aux hommes qu’elle côtoyait et s’était fait une place légitime parmi eux. Il faut dire aussi que l’enseignement du vieux capitaine Glorrey, qu’elle considérait comme un père, avait été des plus efficaces. A à peine 18 ans elle savait naviguer, se battre et assurer sa propre survie.
Caleb ? Oh ça, elle avait eu une aventure passionnée avec lui, et elle l’aimait d'ailleurs toujours plus que tout, mais leur passion commune pour l’argent avait attisé rivalité et suspicion dans ce couple parfaitement assorti. Dans un autre temps ou un autre lieu, ils auraient certainement put vivre heureux au lieu de se livrer une guerre froide. Mais passons.

Un soir, alors qu'elle dormait a poing fermés, un bruit fracassant la fit se réveiller en sursaut. Deux hommes, Caleb et... le capitaine?, étaient en train de se battre violemment dans sa cabine.
Le temps qu'elle réagisse, l'épée du jeune homme s'enfonçait dans la poitrine du vieillard. Alors que le corps de son adversaire touchait terre, le vainqueur s'approcha d'une Luz fébrile. Il la prit dans ses bras comme au premier jour, et lui expliqua brièvement la situation.
En fait, le capitaine était jaloux. Son cervelet ramolli de vieil homme sénile (ouais, ça fait beaucoup pour un seul homme) voyait en la jeune fille la force de la jeunesse et le charisme d'un grand pirate. En somme, tout ce qu'il n'avait pas été. Et de peur qu'elle l'évince de son grade de capitaine, il avait voulu l'assassiner, oubliant par la même tous leurs instants complices.
Une détonation retentit, coupant Caleb dans ses explications. Horrifiée, Luz regarda le torse de son ex amant se maculer lentement de rouge vif. Elle ne put retenir un cri déchirant, alors qu'elle se jetait sur le corps de celui qui avait été son mentor pour l'achever en un coup de dague. Si le capitaine n'était pas mort suite à sa première blessure, au moins maintenant l'était il.
Luz revint ensuite sur le corps agonisant de Caleb. Et lorsqu'il rendit finalement l'âme, elle pleura. Elle pleura et elle pleura, toute la nuit, pour la première et la dernière fois de sa vie.


Dernière édition par Luz van Eyck le Mer 6 Aoû - 3:26, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Luz van Eyck [Validée]   Luz van Eyck [Validée] Icon_minitimeMer 6 Aoû - 3:08

Post RP Test:

Une jeune femme grande et élancée, au port élégant, se promenait sur le pont fraîchement lustré du Majestic. Elle flânait, le pas nonchalant, en faisant rêver les hommes et même quelques fois les femmes qui croisaient son chemin. C’est qu’elle était très belle, cette femme avec ses faux airs de princesse.
Martha Irsh, c’était son nom. La seule information que ses lèvres pleines avaient bien voulu délivrer sur son identité. De fait, depuis qu’elle avait rejoint la liste des passagers après avoir été sauvée des flots par le plaisancier, c’est tout un mystère qui c’était développé autour de cette beauté blonde au parfum enivrant. Bien décidée à ne pas en révéler plus que nécessaire sur sa personne, la jeune fille passait la plupart de ses journées a déambuler seule, ou quelques rares fois accompagnée, sur les ponts. Mais toujours dans son sillage, une tripoté de fillettes traînait. Des tresses blondes et des étoiles plein les yeux, les gamines étaient en totale admiration devant leur aînée.
Elle était de ces créatures qui, partout où elle sont, occupent aussitôt la place la plus en vue. Et consciente d’être l’objet de tant d’attentions, la jeune Martha jubilait. Une femme n'est jamais plus dangereuse que lorsqu'elle connait l'étendue de ses charmes.
Le soleil redescendait lentement sur l'océan, alors que la jeune mariée finissait sa marche au niveau du gaillard avant. Elle comptait s'accouder au bastingage et profiter de l'air marin, lorsqu’un homme, chauve mais extraordinairement moustachu, vint à sa rencontre. Elle ne le connaissait pas encore, ce mort de faim là.


Madame, vous êtes certainement une des plus belles fleurs qui aient jamais poussé sur cette terre, et je serais le plus heureux des hommes si vous vouliez me faire l’honneur de votre compagnie.

Il prit la main de la jeune femme dans la sienne, et la baisa (la main !) comme si elle avait été celle d’une grande dame. Sans cérémonie, Martha retira son abattis des griffes du petit homme peu ragoûtant.

Pour un gentilhomme, monsieur, votre langue n’est pas bien agile. Monsieur Dasepry, lui, a fait preuve de beaucoup plus d’imagination et de finesse quant à ses louanges. Mais au fait, qui êtes vous ?

L’espace d’un instant, Martha cru voir frémir la moustache rousse de notre bonhomme. Mais loin d’être vexé, l’inconnu enchaîna, un petit sourire cruel en coin.

Il est vrai que je n’ai pas le même engouement que le sieur Dasepry pour toutes ces frivolités. Mais je me présente, lieutenant Columbo (*) pour vous servir.

Alors qu'elle s'éventait, la jeune femme eut un petit rire forcé.

Me servir? Mais mon ami, une seule vie n'y suffirait pas! Dites moi plutôt ce qui peu bien amener un brillant marine tel que vous à embarquer sur ce genre de rafiot?

Le lieutenant Columbo posa sur son interlocutrice un regard perçant, examinateur. Prenant son temps, il sortit un cigare de sa poche et l'alluma avant de répondre, calmement.

Je ne suis pas autorisé à divulguer ces renseignements.

Matha soupira. La flatterie ça allait bien 5 minutes, mais elle n'avait que faire de sous-fifres en manque d'affection. Sa déception devait être clairement lisible sur son visage, car lorsqu'elle tourna les talons pour rejoindre un des salon de thé du navire, le marine céda.

Puisque vous insistez, je pourrais peut-être vous en toucher deux/trois mots? Mais pas ici, rentrons.

Il rejoignit la jeune femme, qui se laissa prendre par le bras. Ensemble, ils traversèrent le navire en attirant sur eux les regards étonnés des autres passagers. Lui ridiculement petit, et elle divinement belle, il faut bien avouer qu’ils formaient un couple hautement improbable. Mais comme s’ils évoluaient seuls sur un autre plan dimensionnel, ils rejoignirent sans sourciller un vieux fumoir, désert en un si bel après midi.
Entre relents de tabacs froids et de cuir tanné, l’atmosphère de cette pièce rarement aérée avait de quoi soulever le cœur de n’importe quelle femme. Heureusement pour nous, Martha Irsh n’était pas n’importe qu’elle femme. Elle lâcha le bras de son compagnon de fortune pour venir s’affaler dans un vieux sofa au cuir sur-usé par des années et des années de postérieurs.
Confortablement installée, la jeune femme se surprit à admirer les boiseries et autres décorations qui l’entouraient. Coincé entre deux poufs et un comptoir de bar bien rempli, trônait un magnifique tigre blanc empaillé. Devant la moue réprobatrice qui s’afficha alors sur le visage de Martha, le lieutenant Columbo ne put s’empêcher une remarque.


Je vois que vous n’appréciez pas la chasse, Madame Irsh…


Cette dernière jouait négligemment avec quelques une de ses boucles dorées.

C’est surtout que je ne cautionne pas le gaspillage. Tenez ce tigre blanc par exemple, au lieu de rester ici à prendre la poussière, il aurait pu faire un magnifique manteau, j’en suis certaine.

Cette femme n’avait elle donc aucun cœur ? Troublé par le personnage qu’il avait en face de lui, le marine préféra revenir à un sujet plus sérieux. Le sujet qui les avait fait s’éloigner des oreilles indiscrètes.

Humm hum… Bon. Ce que je m’apprête a vous dire est strictement confidentiel, alors vous vous doutez bien que si des bruits courent suite a notre conversation, je saurai qui remercier.

Voilà… Il se trouve que de dangereux pirates ont infiltrés notre bord.


Prenant son air le plus intéressé, Martha se redressa sur son siège.

Vraiment ?! Mais… les avez vous déjà identifiés ?

Au cours de son discours, le petit lieutenant à la pilosité faciale surdéveloppée s’était rapproché de la jeune femme. Assis à quelques centimètres d’elle seulement, il plongea son regard étonnement fiévreux dans celui de son interlocutrice.

Ce n’est pas aussi facile… mais figurez vous que je connais l’identité de leur chef. Une femme répondant doux nom de Luz van Eyck, généralement plus connu sous le pseudonyme de « Rapace de Malachite ». Cela fait maintenant des semaines que je lui cours après, mais cette chienne me rend fou.

J’ai déjà entendu parlé de cette femme que l’on dit sans pitié… Mais pourquoi me donnez vous toutes ces informations ?

L’officier semblait maintenant très nerveux.

Je dois vous avouer que dans ma folie, je vous ai longtemps soupçonné d’être cette racaille de Luz van Eyck. Je veux dire, tout correspond, vous êtes le suspect idéal : vous sortez de nulle part, n’avez aucune attache, voyagez seule, ne révéler jamais rien quant à votre passé… En fait, il n’y a qu’un seul élément pour vous disculper.

De sa main, il amorça un geste lent, comme s’il voulait caresser la chevelure de la jeune femme. Mais il se ravisa maladroitement.

Le Rapace à les cheveux verts, loin de cette couleur obsédante qui vous caractérise. Obsédante oui, c’est le mot. Vous m’obsédez Martha, plus que je devrais l’être. Depuis que vous avez posé le pied sur ce bateau, je ne peux plus penser a rien d’autre que vous.

Libérant la bête qui sommeillait en lui depuis trop longtemps, le lieutenant Columbo se jeta littéralement sur la jeune femme. Mais madame Irsh, qui n’en était pas à sa première agression sexuelle, régla l’affaire en un coup de genou bien placé.
Persuadé qu’il ne se relèverait pas avant un petit moment, Martha se redressa difficilement, et prit tout son temps pour défroisser les plis de sa robe.


Je ne suis peut être pas une « racaille de pirate », mais ne vous méprenez pas lieutenant, je sais très bien me défendre. J’aurais préféré vous le dire plus tôt.

Puis, digne, elle quitta la pièce alors que son agresseur se tordait de douleur. Quand il eut reprit un peu d’aplomb, quelques heures plus tard, l’officier ordonna qu’on surveille nuit et jour la passagère rescapée.
A peu près au même moment, quelque part sur les ponts, un bracelet disparaissait du poignet de sa propriétaire. Le premier d’une longue série.


Les jours avaient passés sur le Majestic, et la rumeur comme quoi des pirates se baladaient librement sur le navire avait prit d’elle même. En très peu de temps, beaucoup de biens, d’argent, et même quelques personnes avaient disparus sans que les autorités ne puissent rien y faire.
A cran, les voyageurs avaient déserté les lieux public pour l’intimité rassurante de leur cabine. Mais même ainsi, la cadence des vols ne ralentissait pas. Alors les cabines furent barricadées, et un système de rondes instauré jusqu’à l’arrivée du plaisancier à Logue Town, terminus de cette croisière infernale.
Comme le lieutenant Columbo, nombreux furent ceux qui suspectèrent la jeune Martha d’avoir un quelconque lien avec voleurs. Alors dans le doute, et parce qu’il avait mal digéré le broyage de ses parties intimes, l’officier fit enfermer la jeune femme dans les cales jusqu’à la fin de la traversée.
Mais lorsque tout ce petit monde débarqua finalement a bon port, dépouillé mais heureux, une personne manquait à l’appel. Les autorités locales eurent beau fouiller et retourner le navire dans tous les sens, les seules traces qu’elles retrouvèrent de la présence de Martha Irsh à bord était une perruque blonde extrêmement réaliste, et un petit sac de toile. Dans le sac on retrouva quelques uns des bijoux qui avaient été dérobés, accompagnés de cette unique phrase:


Citation :
Je rends volontier ces faux à qui de droit.


[HRP: Voilà enfin mon test Rp... J'espère qu'il plaira, même s'il est largement inspiré par Arsène Lupin <3 ]

(*) Non c'est pas vrai, j'ai pas du tout regardé TF1 vers 15h cet après midi... XD
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MessageSujet: Re: Luz van Eyck [Validée]   Luz van Eyck [Validée] Icon_minitimeMer 6 Aoû - 14:45

Demoiselle Luz Van Eyck, validée en tant que Pirate D'Exception se voit l'honneur de l'attribution de son fruit désiré, un Para niveau 4.
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MessageSujet: Re: Luz van Eyck [Validée]   Luz van Eyck [Validée] Icon_minitime

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