Présentation de Nora !

¤ Partie IRL ¤

Prénom ou Pseudonyme: Nora

Age: 14

Sexe: M

Fréquence de connection: Ca varie grandement, mais vraisemblablement chaque soir en moyenne.

Expériences RP: Tous les forums One Piece depuis le premier je crois.

Remarque(s) sur le forum (?): Il est inodore.

Comment avez vous connu le forum?: Comme pour les autres, sur un coup de bol.

Ou en etes vous dans One Piece?: Fin des scans.

Avez vous des passions?: Bien entendu que non, c'est la raison de ma présence.

Mangas connus: Pas mal...


¤ Partie RP ¤

Prénom: Nora

Nom: Cartoon

Surnom: Le fouteur de Merde, et il en est très fier !

Sexe: Masculin

Age: 14 !

Race: Surement humain, se dit ange pour la classe, et se fait passer pour idiot...

Rang souhaité: Empereur, why not... :p Ou sinon révo.

Fruit du Démon: [OUI]

Techniques: Je voudrais si possible le Rokushiki. Sinon Nora est relativement fort dans tous les domaines possibles, mais sa seule fierté réside dans le Iaiken (l'art de dégainer le sabre et de trancher en un seul mouvement), il dit que son coup est plus rapide que la lumière. Mais il n'utilise plus de katana, et à la place l'utilise avec ses poings et ses poches.

Description Physique:

Ce qui frappe chez Nora ? Absolument rien... Ce jeune garçon à la tignasse aussi dorée que rebelle à bien trop souvent un air mélancolique sur sa belle face. En fait chez Nora, tout est "moyen" je dirais. Son nez si trop allongé, ni trop en retrait et pas plus gros que la moyenne, ses yeux assez attirants grâce à la compassion que certain(e)s peuvent éprouver en croisant son regard, n'ont finalement rien de magique...

On ne pourrait certainement pas parler de lui pendant des heures, avec sa silhouette complètement banale de taille moyenne et poids allant avec, en fait le jeune Cartoon est typiquement le genre de garçon qu'on ne remarque pas. Il le sait et ne veut rien y changer sans doute...

Son style vestimentaire est plus que chiant à décrire, et le pire est qu'il le possède en dieu sait combien d'exemplaires... Donc pour frotter sur son corps quand même bien musclé, un T-shirt blanc tout con, recouvert d'une élégante chemise bleue assortie au pantalon et à ses baskets donc le bleu laisse à désirer...

Description Psychologique:

Ce qui frappe chez Nora ? Absolument tout ! A commencer par sa soi-disant mélancolie. Seulement si vous l'envoyez tout seul à l'épicerie du coin pour qu'il aille s'acheter des chocolats, il reviendra tout mélancolique, la mine basse et l'œil humide et déblatéra des conneries du style "Ces chocolats sont un présent, mais qu'est ce donc que ce présent ? Tournons-nous plutôt vers le futur", ect, ect... Il peut vous sortir des phrases sans équivoque pendant des heures, sans se lasser, et toujours avec ce grain de mélancolie flottant dans l'air...

On pourrait certainement parler de lui pendant des heures, comme du fait qu'il a grandit dans un monde complètement décalé, avec une extravagance indescriptible qui forcément, a finit par se répercuter sur lui. Plutôt qu'essayer de l'expliquer, je vais citer un exemple pour lui banale de sa vie: alors qu'il est à la caisse pour acheter des pommes à l'épicerie, une horde de pirates arrivent et foutent le merdier le plus totale en demandant bien entendu tous les berrys disponibles. Totalement insouciant Nora met un temps de pause et dit: "Ouais, bon bhe finalement je vais prendre des bananes"...

Je n'ai pas décris tous les points de sa personnalité, il y en trop comme le fait qu'il veuille toujours être classe et qu'il n'a aucune idée concrète de ce que c'est; ou ses actions spontanées complètement loufoques... Donc pour conclure, je dirais que malgré tous ses points bizarres et son incapacité à différencier le bien du mal, c'est un enfant....



Histoire:


On dit de moi que j’ai une mémoire pitoyable... De toute façon, je n'ai jamais retenu la signification de pitoyable. Mais je suppose que cela voulait dire « à chier »… Ils avaient raison, ils avaient tous raisons. De ma jeunesse je ne me souviens que de deux choses. C’est pitoyable. Je me souviens d’un monde fantastique, et d’un autre dure et cruel dirigé par la pire des créatures, ma mère… Aujourd’hui j’ai appris ce que voulait dire pitoyable, alors pourquoi avec ce mot vont des vagues de sentiments ?
De toute mon enfance je n’aurais connu de mon père que son pseudonyme : «Mr N°2 », mais quelque chose en moi me dit que cela valait mieux, et même sans le connaître, je l’appréciais et le respectais comme le fier pirate qu’il devait être. Et de toute mon enfance je n’aurais connu que la haine envers ma mère, elle qui avait personnellement arrêté un noble pirate de plus. Elle était jeune, belle avec ses longs cheveux d’or, elle sentait bon mais faisait mal. Vous savez quelle est la grandeur de la haine que vous avez éprouvée en vous souvenant exactement de l’état d'esprit dans lequel vous étiez, et je me souviens malheureusement du mien… Alors pourquoi… ?
Mais éclaircissons la situation, ma mère était un officier assez important de la marine, elle était aussi puissante qu’effrayante, mais ces deux qualificatifs n’étaient rien face à son extravagance. Car voyez-vous, elle parlait d’elle à la troisième personne du singulier et elle possédait les pouvoirs d’un fruit du démon ! D’ailleurs je n’ai jamais bien saisi ses pouvoirs, si je devais le deviner, je dirais le logia de l’acier. Ce démon se faisant passer pour ma maman me faisait subir les pires entraînements imaginables, n’éprouvant aucune compassion, aucune affection, elle semblait que sourire lorsque par miracle j’assimilais une de ses techniques. A l’école, lors d’un événement forcé, je montrais l’étendu de ma force acquis depuis cinq ans, tous me sourirent, tous m’acclamèrent j’étais indéniablement très fort. Mais moi, je ne voulais pas être fort…




Depuis également cinq années, une chose me faisait tenir dans ce monde d’épouvante, dans ce monde où pour ma mère j’étais un jouet, et pour mes « amis » un parc d’attractions, cette chose était mon monde ! Je crois que la première chose que j’ai avalé dans ma encore courte vie, c’était un de ces horribles fruits du démon. Mon fruit me donnait d’originaux pouvoirs, je pouvais insuffler la vie à des animaux pour les rendre plus « sympathiques », et ils me rendaient plus souriant. Ils n'étaient pas tous gentils, me respectaient pas tous, certains m’attaquaient même, mais dans ce monde, je me sentais…pas bien… mais vivre ! Ce pouvoir ne me rendait pas plus fort, mais plus heureux.
A partir de sept ans, j’affrontais déjà ma mère lors des entraînements, bien entendu elle me battait toujours avec toutes ses six techniques meurtrières, alors que je n’en maîtrisais même pas la moitié, et je me refusais catégoriquement à user de mon pouvoir. Cela entraîné une grande colère de la part de la démone, qui prenait alors un réel plaisir à m’humilier, à me montrer combien j’étais faible, combien j’étais pitoyable. Etrangement, pitoyable était un mot qu’elle me répétait beaucoup… Après qu’elle réalisa que sans doute je ne me servirais jamais de mon fruit, elle me lança le plus fort possible un katana. Je n’avais pas compris pourquoi l’avait-elle lancé si fort…
Au programme d’entraînement : plus d’école, moins de pause dans mon monde et ceux ci remplacés par entraînement au sabre. Je revenais dans mon monde pour une nuit. Comme amis j’avais un lapin à très grandes oreilles, un canard bizarre, et un autre truc dont j’ignorais la provenance. Je leur montrais mon nouveau supplice, et ils furent tous étonnés, à leur façon… D’ailleurs je n’ais jamais revu le troisième… J’eus bientôt l’excellente idée de m’entraîner avec eux, dans l’espoir de rendre cela peut être plus attrayant. Ce sabre était long, et lourd, je ne pouvais donner qu’un coup avec une vitesse assez rapide pour tuer, et je résonnais déjà de cette façon. Je décidais donc de m’offrir aux joies du Iaiken. Quand le même soir, je voyais mon talent pour cela prendre la tête du lapin laissant tomber tout doucement sa carotte, juste à coté de sa tête. Avec mon jeune âge je ne pouvais que penser que la douleur que je ressentais à l’intérieur de mon corps n’était rien face à celle que lui avait du ressentir. Bien entendu c’était un accident mais un accident mortel, et j’étais mortellement incapable de m’en remettre tout de suite sans châtiments. Je décidais de me couper le bras, et voilà encore une preuve que je ne considérais pas ma vie en elle-même comme un châtiment… Seulement le soir, je ne perdis pas mon membre mais gagna une nouvelle facette de mon pouvoir.


Que le temps passe vite, à ce moment j’avais déjà onze ans. Déjà onze longues années passées dans une seule voie, mais plus le temps passé, plus je devenais faible, je restais cloîtré dans mon monde bien à l’abri, et j’ignorais l’autre trop douloureux. Je revenais me recueillir sur la tombe de mon défunt ami, je regardais mon bras totalement intact, encore plein de vie et vigoureux, il aurait facilement brisé sa pierre tombale. Mais la seule eau versée en offrande était le rhum que je lui apportais, et que je déversais avec un regard nostalgique. Je ne le considérais pas comme un jouet, une création ou même ce qu’il était à savoir un toon. Je le considérais comme un sauveur, comme un ami. Et je déversais ce rhum, seule liquide venant s’éclater sur le sol. J’étais « pitoyable » !
Je n’avais pas finit la bouteille que les stridents pas du démon résonnaient de plus en plus fort pour mes pauvres oreilles. Je me retournais doucement avec le même regard, et finalement elle était déjà derrière et tendait son doigt vers moi, avec une conviction inébranlable, la même conviction qu’elle aurait du avoir pour me protéger et me chérire. Mais la réalité était devant moi, et son attaque pourrait aisément me tuer, et devant cette cruelle réalité je n’avais pas d’autres choix que de faire moi-même preuve de cruauté. Alors sans que mon regard ne change d’aspect, je regardais ma mère droit dans les yeux, et je « dégainé mon poing de ma poche », elle s’en retrouva propulser. J’étais fou ! Fol allié ! Et je me refusais à y croire, que de la ou coulait un filin de sang, qu’entre deux belles rangées de dents blanches toutes sorties, se dessinait un radieux sourire. Un sourire d’une vie.
Je voyais le dos de ma mère s’éloignait doucement, son pas pourtant si prés ne sonnait plus, il semblait plus léger, et sa chevelure blonde n’aurait jamais pu être plus radieuse. Et de sa poche tout doucement, faisant croire que sa fuite était due à une simple négligence, un avis de recherche venait se poser devant moi. Il était dessus question d’un pirate s’étant distingué récemment, sa nouvelle réputation lui valait, une prime contenant trop de zéros pour que je prenne la peine de les compter, ainsi qu’un surnom : le cygne. Je ne comprenais pas pourquoi, je ne savais rien, je ne sentais rien, aucun regard particulier, alors pourquoi tout à coup, moi le pitoyable assassin de onze ans pleurait ? J’utilisais mes mains comme réceptacle pour ces précieuses larmes, je courais vers un endroit bien précis, passant par un lieu ayant été côtoyé par des amis qui me suivirent. Je courais en tête d’une troupe de cinquante toons, tous plus délirants, plus uniques, plus magiques. Je lâchais mes larmes, en rabattant mes mains au-dessus d’une pierre tombale. Je prenais le katana posé contre celle-ci, et mes larmes coulant à flots, je regardais un à un chacun de mes amis. Après deux cent cinquante secondes de regard intensif, j’esquissais un sourire. Pas un mot, pas un geste précis, mais tous levèrent la tête au même niveau. Je reprenais mes créations, en un seul geste, avec un seul membre et un seul outil, j’ôtais la vie de cinquante créatures ; un seul iaiken plus rapide que la volonté, je faisais voler cinquante têtes, toutes souriantes…Je détachais mes mains du sabre, et mon regard du massacre, ainsi que mes pieds du sol. Je prenais la mer dans une toute petite barque, trop petite pour emportait mon sabre, trop petite pour emportait des sourires, elle était juste assez grande pour moi et l’avis de recherche, mais elle prenait l’eau sous le poids de mes convictions.

Chut ! … Tendez l’oreille… N’ayez pour sens actif que votre ouie, qu’entendez vous ? Vous avez du mal à deviner n’est ce pas ? Et bien ces bruits stridents sont produits par les boulets, crachés par de robustes canons vacillant à peine après chaque rugissement. Ils fendent l’air, et viennent s’encastrer dans leur cible afin d’y exploser en toute impunité. Maintenant oubliez l’ouie, et concentrez votre vue. Vous les voyez ? Eux là-bas ! De fiers soldats arrivent les uns après les autres, ils sont organisés, ils sont équipés, ils sont dirigés, ils sont fiers ! Leurs armes les permettent de braver les obstacles que représentent les murs et les marines d’en face. Mais leur fierté les feront avancer ou mourir. Et c’est tel une mer a la fois bordée et déchaînée qui vient s’encastrer dans les opposants brandissant eux aussi conviction et armes, oui telle une mer impératrice…

Chef, chef !

T_T J’étais bien parti la… mais peu importe... Qu’y a t-il ?

On est bien parti, cette base de la marine cédera sous peu, avec un peu plus de munitions elle sera nôtre.

Et bien, c’est foutu… Rendons-nous à l’évidence, il faut admettre notre défaite !

Gné ?


Situation délicate… Il faudrait voir la scène pour ne pas en revenir… Un jeune garçon assit en tailleur sur un toit, est en train de parler à un ours en peluche armé de quelque chose, qui ressemble de toute évidence à un sniper. Et ces deux protagonistes sont en trains de taper la causette, qui soit dit en passant n’a aucun sens, en plein milieu d’une base de la marine en proie aux cris de détresse et aux rassemblements généraux. Oui ce jeune garçon blond attaquait à lui seul une base de la marine de Grand Line. Enfin à lui seul… C’est une expression car ses pouvoirs lui tiennent compagnie. Et ses pouvoirs sont assez puissants pour mettre une base de la marine, quand même assez importante, dans l’état quand laquelle elle se trouve maintenant. Ce jeune homme aux ambitions démesurées à attendu que les marines était partis en mission, et il est maintenant en train de se faire son nom. Se levant vigoureusement, il se tient sur la plus haute battisse de cette base. Et il crie son nom : Nora !



Voilà ce qui se passait assez fréquemment ces dernières semaines. Ce môme de onze ans à pas mal fait parler de lui sur Grand Line. Il a commençait ses tourments vers la marine en même temps qu’un décès. Celui d’un colonel de la marine expérimenté, puissant allant jusqu'à maîtriser les techniques du 6ème style. Ce flamboyant colonel aurait voulu mettre un point d’honneur à arrêter le cygne, en pleine expansion, et il aurait perdu la vie face à lui.


En ce moment Nora est toujours en vogue sur Grand Line ; il fait île après île à la recherche de la moindre once de notoriété. Et c’est finalement en accostant sur une quelconque île qu’il retrouve le sourire, à la vue d’un pavillon. Son premier pas sur terre fut sur ce bateau. Il y alla directement sereinement, sous un soleil tout aussi paisible. Alors qu’il foulait du pied cette énorme coque trois étoiles flottante, celle ci se mit en mouvement ! Un mouvement violent et intensif, elle semblait se cabrer sur les pieds du jeune garçon en admiration devant ce spectacle qu’offrait la nature ; et accessoirement les marines prenant en chasse ce bateau. Cette secousse s’était donc éclairée dans l’esprit du jeune garçon n’ayant pas progresser d’un millimètre. Elle était due au démarrage de ce vaisseau de combat monté sur l’eau, et au boulet canon reçut depuis derrière ou la droite pour Nora.

Ce navire avait beau être immense, cela devait faire une bonne minute qu’il était la cible de plusieurs de ses confrères navires de combats, et le jeune Cartoon n’avait encore vu personne. Il pensa à la situation logique qui devrait se passer, et dans la tête de ce jeune garçon se trouvait tout un équipage débordé, en train de s’affairer de toutes les manipulations pour rester en vie, eux et leur bateau. Ils seraient en très mauvaise posture, mais tous souriraient, fier d’être ce qu’ils sont et n’ayant aucun regret, il n’y aurait aucun besoin de tirer une sale tronche par ce temps radieux. Mais la réalité était que ce bateau était parti tout seul… Alors Nora s’assit tranquillement en tailleur pile au milieu du bateau, il croisait les jambes sur un tonneau tremblant quelques instants. Puis le tonneau se stabilisa comme la situation, car les canons ne se faisaient plus entendre, les uniformes de marins avaient disparus des yeux du garçon. C’était trop calme pour lui, trop chiant sans doute. Quand soudain, ce temps plat fut brisé par une tempête de paroles venant d’en haut du mat principal.


Ha ah ha ah ha ! Je leur ai fais « cygne » de couler… Puis en regardant enfin le sol, et voyant le jeune garçon, il eut un bref temps mort avant de reprendre la parole.
Il en restait donc un en vie, je pensais pourtant avoir nettoyé.


Nora sourit d’un air béat, il montrait toutes ses belles dents et n’en oubliait aucune. Et d’un geste calme, il se fit glisser sur le rebord du tonneau, et en tendant les jambes il toucha le sol. Puis il enlaça le tonneau de sa main, et le fit se rapprocher de lui afin de ne plus tordre son bras, et quand il fut sur la même ligne que Nora, celui-ci le propulsa avec une énorme force et un énorme sourire. La trajectoire n’était pas parfaite mais si le gigolo sur le mat ne bougeait pas, il faudrait lancer une bouée à la mer. Donc le gigolo en question ne se fit pas prier, et d’un geste décisif, du pied, il éclata le baril. Nora dut cesser de sourire pour dire ces mots d’un ton assez sympathique mais autant ironique :

Waa… Je suis impressionné.

Et …

Et ?

Et il n’était pas vide…


En fait ce tonneau devait être rempli à ras-bord de rhum ou d’autre liquide, car notre gigolo était maintenant un gigolo trempé jusqu’à l’os. Depuis tout à l’heure le soleil obstruait la vue de Nora qui n’avait jamais bien vu le sans doute capitaine. Mais notre seigneur daigna descendre de son perchoir, exaspéré par le sourire d’un jeune blond qui n’avait strictement rien a foutre sur son galion. De plus ce capitaine se demandait avec quelle convivialité avait été lancé ce tonneau… Il quitta donc de son emplacement, et pour se faire, il fit un pas dans le vide et tomba d’une traite jusqu’en bas, où il atterrit de pieds fermes…sans plier les genoux… Nora ayant un minimum d’intelligence et de curiosité le lui fit remarquer. Alors que de toute évidence cet homme s’était fait mal en tombant –cela pouvait se voir car il était à quatre pattes, en pleines lamentations et en train de se maudire lui-même, il se releva et essaya de prendre une pose. Prenant une pose grotesque digne des dessins animés pour attardés mentaux, il répondit avec une voix pas naturelle :


Parce que c’était classe.


La main sur le menton, le regard levé vers les cieux, intérieurement il était plus que fier de sa prestation. N’importe qui se serait complètement plié de rire, ou aurait honte pour lui, d’autres encore l’auraient ignorer. Mais Nora, lui retrouva son sourire et lui dit spontanément :

J’avoue, c’était classe !

Il lui tandis son poing fermé, et avec la même classe que cet homme était tombé, il leva doucement son pouce, avant de clôturer sa performance par un clin d’œil singulier. Puis soudain on pouvait voir que Nora avait une révélation, et dans la seconde qui suivait…

Je ne sais pas si ta classe naturelle a quelque chose avoir avec ça, mais j’ai l’impression de t’avoir déjà vu.

Hé hé, la classe à avoir avec tout, et tant que tu l’as, tu peux faire n’importe quoi. Rappelles toi de ça. Mais pour répondre à ta question, c’est que je suis devenu un pirate connu, qui intéresse même les haut gradés féminins de la marine. D’ailleurs tu lui ressembles !

Le regard de Nora changea à la seconde même, il avait un air… nostalgique… Il s’allongea tout à coup et toqua sur le plancher. Le son devait lui convenir, car il arma son bras et l’enfonça dedans, brisant accessoirement le joli plancher d’un noble bateau. Puis quelques secondes après, devant un capitaine encore plus intrigué qu’enragé, il releva son bras. Et se tenant à lui comme une strip-teaseuse se tient à sa barre (je suis conscient de l’image choisie xD), apparaissait une forme de vie étrangère. Cette vie de la longueur d’une jambe de Nora et d’un bras du Gigolo était une peluche ! Un lapin en coton en bien piteux état. Il possédait le long de son corps une fermeture éclair, elle en bon état ; ce qui indiquerait un grand soin de sa part. C’était incroyable, mais tout le monde pouvait arriver à trouver de la nostalgie dans les paroles de ce gosse quand il s’adressait à sa peluche.


C’est bon, tu peux arrêter Nova. Pose tout ce que tu as pris, et tiens-toi près. Ce navire va bientôt couler.


La petite peluche portait un nom : Nova ! Nova et Nora sonnaient pas trop mal pour nôtre bien jeune héros. Mais cette sinistre peluche se mit à bouger, sans un mot même si c’était normal pour une peluche, elle ouvrit sa fermeture éclair, laissant tomber diamant et autres pierres précieuses. Voilà ! A présent le capitaine sans nom était plus énervé qu’intrigué, et les faits et gestes de Nora ne supposait nul autre qu’un combat. Tous les éléments étaient réunis pour celui-ci, et même la mise à l’abri de Nova par ses soins. Ce fut sans un bruit qu’il commença ! Les deux adversaires se regardaient, l’un confiant, l’autre nostalgique. Mais cette nostalgie cessa dès l’instant où le gigolo se mit à bouger, il attaquait en ligne droite, sans doute pas avec sa meilleure vitesse ni toute sa puissance. Un simple coup de pied, voilà ce qu’il représentait pour Nora jusqu’à ce que ce simple coup allait le toucher, car à l’instant ou Nora avait décidé de le parer de la main droite, ce coup se montra plus mortel que simple. Heureusement pour notre héros, malheureusement pour les lecteurs, notre histoire va continuer, car un coup mortel dans le vide ne fait pas beaucoup de dégâts. Effectivement, Nora était déjà derrière ce capitaine peut être trop confiant, et il ne le laissait pas le temps de se retourner car il pointait le doigt vers lui, et l’attaquait comme ça. La logique voulait que Nora le touche, mais la puissance fit que notre gigolo avait déjà retourné son pied pour envoyer valser l’enfant jouant avec ses doigts. Le capitaine était tout de même en sueur, plus mentales que physiques. Mais les blessures du jeune Cartoon elles, étaient plus physiques. Il s’était déjà pris des morceaux de plancher des les cotes, les jambes, le bras gauche, et un avait osé s’en prendre à son délicieux visage. Ce temps mort était parfait pour que le capitaine nous fasse une remarque classe !

Soru et Shigan, hein ?

Pas si classe que ça, sa remarque…

Quoi ? Soru, Shigan ? De quoi parles-tu ? J’ai juste évité ton coup et je voulais te faire remarquer la tache sur ton beau costume blanc.

Notre héros était rusé, et plutôt deux fois qu’une, car quand le gigolo regarda son costume, la main droite de Nora quitta sa poche avec une vitesse fulgurante, pour créer une attaque à distance dévastatrice. Et ce fut au tour du capitaine de recevoir des morceaux de bois dans tout le corps, alors que son prédécesseur enlevait le seul rester coincé.

Mais quelque chose cloche… Tu n’es clairement pas assez fort. Me ferais-tu des cachotteries ? Dit-il d’un air amusé et détaché. Mais il concentra son regard et insista d’avantage pour dire : Tu n’oserais pas… pas a moi…

Le gigolo se releva rapidement et avec le sourire en prime. Puis il commença à chanter pour répondre à Nora, et pour des raisons autant pratiques qu’esthétiques je n’en relèverais que les meilleurs passages. Dès le début de la chanson, Nora était affolé, et énormément plus concentré. Ses mains ne quittaient pas ses poches ; il n’était pas question que ses paupières s’abaissent la moindre demi-seconde, le moindre quart de seconde. Alors que de l’autre coté « classe » se faisait entendre, en même temps que « zoan », puis une nouvelle fois « classe » avant de passer à « cygne. Et le final fut « classe. Le capitaine gigolo n’était pas fier de lui, il se mettait dans des états pas possible pour un môme de onze ans, mais maintenant rendu au paroxysme de sa puissance, la réalité serait cruelle. Pas une paupière ne s’abaissa, pas une seule fois sa main ne manifesta sa présence, aucun évènement gêneur ne se produisit. Nora était tout simplement plus faible, et la perte de son bras gauche en était la preuve. Il n’avait pas eut le temps d’actionner son cerveau que un cygne du destin venait lui rappeler sa faiblesse, lui qui n’utilisait ni armes, ni son fruit. Le jeune héros commençait sa légende pas de façon la plus noble qui soit, mais la plus sensée, la plus réel. Il tombait en arrière, la tête encore debout grâce au mur de derrière. Il sentait bien sur ses forces les quittait mais également son sang, et ceci était plus problématique. Mais finalement son adversaire en geste de compassion étrange s’arracha un bout de costume, le bout avec une tache… Et avec il lui fit un Garo, avant de le confier à Nova apeuré. Le capitaine gigolo donnait ses dernières paroles, et ils les donnaient avec fierté et classe !

La marine est naturellement l’ennemi des pirates, et par respect pour nos choix je ne pouvais faire autrement… Enfin bref, tiens-toi prêt pour les prochaines semaines, ce sera l’enfer ! Une grande guerre va éclater, et je compte bien en devenir le héros, et avec un peu de chance toi tu en seras un rescapé. Essayes de survivre, maintenant je m’envole tel un cygne !

Nora avait déjà perdu la vue, mais il se demandait si les cygnes savaient réellement volés. Et avec un sourire affligeant il essaya de prononçait un mot, un seul : classe !