Jenaiz De Bellum

¤ Partie IRL ¤

Pseudonyme: Jenaiz (le plus souvent De Bellum)

Age:17 ans

Sexe:Masculin

Fréquence de connection:~1 fois par jour ou beaucoup plus suivant mon humeur et ma forme (lorsque je suis malade, j'évite de rp)

Expériences RP:De très, très nombreux forums rps one piece... Et quelques autres, évidemment...

Remarque(s) sur le forum (?):Joli graphisme

Comment avez vous connu le forum?:Le connaissais, mais suis retourné à cause de Dandaman

Ou en etes vous dans One Piece?: Je suis les scans sur one piece scan, me manque juste les 4-5 chapitres sortis alors que j'étais en vacances...

Avez vous des passions?:Non, je vis comme un reclus sur mon siège à attendre la mort... Bon, hors sarcasmes, bien sûr: les mangas et anime, les jeux vidéos, le rp, la lecture et tout ce qui exclus une activité physique un tant soit peu forte en général Laughing

Mangas connus:Euh... plus du soixante des titres, pour en citer quelques uns Berserk, Gunnm (et Last order), Eagle, Keiji, Bobobo-bobo-bobo, Bouddha et beaucoup d'autres oeuvres du grand Osamu Tezuka, Monster, 20th century boys (et 21st, mais c'est pas nécessaire de préciser), Pluto, Bastard (dont je ne verrai sans doute pas la fin de mon vivant étant donné la vitesse de l'auteur...), naruto, le début de l'horreur qu'est la shippuden, death note, kenshin le vagabond et moult autres merveilles sans compter les anime^^

¤ Partie RP ¤

Prénom:Jenaiz

Nom:De Bellum

Surnom:L'âne

Sexe:Masculin

Age:21 ans

Race: humain

Rang souhaité: Pirate dangeureux ou plus(de préférence plus, bien sûr)

Fruit du Démon: OUIKungutsu Kungutsu no Mie (en attente de validation ou de refus; je sais pas si faut demander, j'ai pas totalement compris le système d'attribution si jamais)

Techniques:Kaiser Kunst (art du combat à main nue rendant les poings et les pieds extrêment résistants et puissants, contient une majorité de coup de poing qui se spécialise suivant la matière qu'il vise (tel poing pour casser un caillou, tel poing pour casser du bois, etc...)

Description Physique: La crinière de Jenaiz est composée de cheveux marrons qui ont tendance à se tomber légèrement sur les coins latéraux de son visage. Il a des yeux verts assez fins et miroitant. Un nez quelque peu aquilin et une bouche dont les coins sont légèrement tournés vers le bas. Cet ensemble de traits du visage donne une impression de tristesse profonde lorsque l'on observe le jeune homme. Il porte des lunettes, ce qui a tendance à cacher ses yeux lorsqu'il réfléchit... Il est assez grand, il doit mesurer dans les 1m80, sans doute un peu plus. Son corps est sculté de façon assez terne, ses jambes, son torse et ses bras sont tous assez fins et musclés mais pas assez pour que l'on le remarque véritablement. Jenaiz a tendance à adopter des poses où il s'adosse aux murs ou aux autres éléments du décor...

Jenaiz porte une vêtement noir qui lui recouvre la majorité du corps, cela constitue sa couche de vêtement de base, elle est assez moulante et le tissu d'une grande finesse faisant miroiter les lumières. Cette partie de ses vêtements est recouverte par les autres la plupart du temps et n'est dévoilée que lorsqu'il se débarasse de tout appart pour se battre au maximum physiquement. Au-dessus, il porte une chemise blanche ample ainsi qu'une pantalon noir tout aussi ample qui cache la forme de son corps. Il porte ensuite une gilet grisonant sur sa chemise, lequel possède une multitude de poche où Jenaiz a tendance à placer ses possessions. Il porte des chaussures sombres très légère qui donne l'impression d'être pied nu tout en protégeant le pied des asperités du terrain. Jenaiz ne donne pas une grande impression et personne ne le remarque au premier regard, il fait d'ailleurs tout pour garder ce sentiment aux yeux de ceux qui le voient...

Description Psychologique:Le moins que l'on puisse dire de Jenaiz, c'est qu'il fait tout pour donner l'impression qu'il est moyen voir même médiocre. Il tente dans ses gestes de faire déduire aux autres une simplesse d'esprit et un personne totalement banal; en vérité il n'en est rien. Jenaiz est quelqu'un de très dangereux et de tout sauf médiocre, mais il ne le révèle qu'à ses alliés et lorsque cela lui est utile. Il a une bonne maitrise des arts de la stratégie et de la diplomatie, connait parfaitement le protocole, les lois et coutumes de nombreuses sociétés et tout ce qui est utile à savoir en histoire. Il a un grand tact et un grand sens de l'argumentation pour persuader les gens. Il s'attire souvent les confidences grâce à son innimportance apparente. Il connait très bien les millieux criminels du monde entier et a des informateurs dispersés un peu partout dans les mers; lorsqu'il a besoin de renseignement, il lui suffit la plupart du temps d'un petit peu d'argent pour savoir ce qu'il désire savoir...

Il ne vise pas directement le pouvoir, il vise une place de second, il cherche un capitaine doué de manière à pouvoir l'aider tant que celui-ci se montre à la hauteur. Il est très fidèle et ne quitte le navire qu'au dernier moment, mais il le quitte si celui-ci est destiné à couler. Il se plait à ironiser lorsqu'il le peut et adore sentir le malaise d'une personne devant lui. Il s'est donné le surnom d'âne car il tend à se donner un air ignare alors qu'il porte sur ses épaules un poinds plus grand de responsabilité que la plupart des gens ne puissent imaginer. Il peine à donner son amitié mais lorsqu'il la donne, celle-ci est définitive. Il place ses amis aux sommets de ses priorités. Il a tendance à privilégier la méthode loyale lors des combats à condition que celle-ci ait une chance de marcher, si ce n'est pas le cas, il use et abuse de toutes les ruses les plus viles. Il tente de ne pas faire de mort innocente mais abats ses ennemis s'ils sont impossible à arrêter autrement. Il sucite souvent l'incompréhension des membres des équipages où il se trouve car, si ce n'est à ses supérieurs, il ne montre guère ses capacités.

A noter qu'il aime bien boire du vin, jouer à des jeux d'argents et excelle au black jack et au pocker.

Histoire: Jenaiz De Bellum est né dans une petite île de North Blue, il fut l'aîné et le riche héritier de la famille De Bellum, qui possédait de grandes propriétés terriennes et était célèbre dans la viticulture. Les crus de la famille nommés "Mer brume-sang" ou "Vague pourpre" suivant leur confection et leur goût se vendait un peu partout dans le monde et étaient très apréciés des riches officiers de la marine en raison de leur prix. Jenaiz naquit donc dans un millieu aisé où il fut aimé et choyé par sa mère tout en étant aprécié de son père. Il se montrât un enfant intelligent, capable et très gentil. Il avait la fâcheuse tendance d'aider les domestiques et de se faire des amis parmi eux, ce qui lui valaient des réprimandes de son père sur son millieu social et des gloussements de sa mère qui trouvait cela fort drôle. Il passa donc une enfance dans un millieu riche et avec beaucoup d'amour familial et d'amitié diverse. Il appris de nombreuses choses de la part de nombreux précepteurs qui lui valurent une réputation de prodige à l'époque, il apprenait rapidement tout ce que savait les érudits et demandaient à ses parents de nouveaux cours pour en apprendre plus. On raconte même qu'il parvint à lire la totalité des ouvrages de la bibliothèque familliale qui contenait plus de trois milles ouvrages récoltés au fil des générations...

Pourtant, la vie de Jenaiz ne continua pas sur sa lancée, car il se produisit quelque chose qui boulversât sa vie à l'âge de ses treize ans. Une bande d'assasins s'introduisit dans le château De Bellum et tuèrent le père et la mère de Jenaiz, l'oncle de celui-ci avait prémédité cet acte pour s'emparer de la fortune familliale et sortirent du millieu de la pègre où il travaillait pour tenter de se faire une fortune officille tout en dirigeant sa mafia. Jenaiz devait être éliminé comme le reste de sa famille, mais il n'était pas dans son lit au moment où l'on avait tenté de le tuer. Il y avait à sa place un jeune domestique, Jenaiz avait demandé à celui-ci de camoufler le fait qu'il soit éveillé. Durant ces événements, le jeune garçon avait été dans les cuisines à discuter avec une jeune fille du nom de Lone, fille de famille pauvre pour laquelle il éprouvait un amour juvénile mais secret. Lorsqu'il revint dans sa chambre vers trois heures du matin, il vit le cadavre et retint un cri. Il parcourut alors le château pour finalement parvenir à espionner par une porte son oncle qui payait les assasins pour leur tâche. Il mémorisa le visage des tueurs et s'enfuit de la demeure par l'entrée des domestiques. Il erra ensuite dans les rues de la ville une semaine durant. Puis il se mit à parcourir les tavernes jusqu'à enfin en découvrir un: un des meurtriers de sa famille à la solde de son oncle. Il l'aborda et, après une longue conversation, il se recueillir par l'homme en tant qu'apprenti. Il avait caché son identité et avait décidé d'un plan de vengeance à long terme, à très long terme. Il appris de l'homme les bases du monde criminel dans lequel il vivait désormais et s'arrangea pour se faire des relations dans l'organisation...

C'était une sous-branche d'une grande mafia et son oncle n'était pas très important hors de l'échelle locale. Il arrivat sans peine à remplir ses missions dans les environs, torturant, séquestrant ou tuant certaines personnes, il évitait le recours la violence si cela était possible. Il arriva finalement un jour où il monta en grade, le grade identique à celui de son "tuteur". Il chercha alors un maitre pour lui apprendre à se battre convenablement et le trouva sur une petite île dans laquelle il avait été menacer quelques personnes pour leur soutirer des informations. Il profita du prétexte de sa mission pour rallonger longuement son sejour et appris d'une vieil homme l'art du Kaiser Kunst, art qu'il était désormais le seul à connaitre, le vieil homme lui ayant demandé de le tuer une fois son apprentissage terminé. Il revint sur son île et se rendit chez le meurtrier qui l'avait introduit. Il lui revela alors longuement son histoire et l'abattit de sang-froid. Il détruisit le corps et s'appropria la petite maison de l'homme. Là, il se remis au rythme normale de la vie criminelle, accomplissant toutes ses missions avec brio. A l'âge de seize ans, il retrouva Lone, la jeune fille dont il était amoureux jadis et la sauva d'une tentative d'assasinat de sa propre organisation. Il lui raconta alors son histoire et les deux jeunes personnes se fréquentèrent un moment. A l'âge de leur dix-huint ans, Jenaiz demanda Lone en mariage; il lui promis également qu'une fois sa vengeance accomplie, ils se retireraient pour vivre paisiblement. Le jeune homme montait alors rapidement dans les échellons de la mafia si bien que son oncle finit par remarquer le jeune homme connu sous le dénominatif de "l'âne" et le fit espionner quelques semaines avant de lui donner rendez-vous, pour une mission d'importance disait le message que l'on lui avait transmis. Le jour dit, il pénétra donc dans son ancienne propriété. Il parla alors à son oncle de la mafia durant un quart d'heure, celui-ci ne l'avait pas reconnu, semblait-il, jusqu'à ce que... Jenaiz perdit conscience, ce fut sans doute un coup à l'arrière de la nuque qui provoqua ce résultat, mais il est impossible de l'affirmer...

Il se réveilla plus tard dans les geôles et eut à la vue une horrible vision. Lone était là, à côté de son oncle. Celui-ci dit quelque chose que Jenaiz n'entedit pas puis jetta au sol une bourse d'argent. Lone se mit à genoux pour la ramasser et Jenaiz entendit alors sa femme parler: ce fut son pire souvenir. Celle-ci mentionnait l'avoir vendu contre la bourse qui nourrirait sa famille et louait encore une fois le bon coeur de l'oncle de Jenaiz. Celui-ci sentit alors une bouffé de rage sortir de son corps, le reste, il ne s'en souvient plus. Ce fut comme si la brume avait obscurci les instants qui suivirent. Il eut d'abord un flash de raison, il était là dans le cachot, entouré d'une dizaine de corps dont ceux de Lone et de son oncle. Il était maculé, poisseux du sang, rouge comme un démon. Il se souvient avoir monté les escaliers et s'être vu dans un miroir, puis à nouveau la brume. Le flash suivant le conduisait dans une taverne où il pénétrait ensanglanté pour se protéger de la pluie. Il voyait désormais qu'il avait été blessé à l'épaule droite, un longue filet de sang en coulait. Le reste de l'hémoglobine, celle qui ne lui appartenait pas, avait été effacé par l'eau qui coulait à l'extérieur. Il commanda une bière qu'il but d'une traite, puis en repris une quinzaine, il ressortit et s'évanouit. Le lendemain aux aurores, il prit un navire pour Logue...

Post RP Test: Ferait cela demain dans un nouveau post, j'aurait pas la place dans celui-ci^^

Post rp:Il faisait froid, Jenaiz grelottait... Il était dans le noir..? Non, ses yeux étaient fermés, il tentât de les ouvrir, mais les paupières retombèrent avant même qu'il ne recouvre la vue. Que s'était-il passé déjà? Il avait vu son oncle, incognito, celui-ci lui avait parlé de mission, puis... Une douleur à l'arrière du crâne. Il avait dû être assommé...

Il attendit quelques minutes de retrouver pleinement conscience, il entrouvrit alors les yeux, ceux-ci découvrirent une pièce froide aux murs de pierre. Divers instruments de tortures s'y trouvaient, cotoyant des grands tonneaux de bois contenant les vins de la propriété. Jenaiz ne pu s'empêcher de constater que le nouveau propriétaire des lieux avait quelque peu réamenagé le décor. Il distinguat alors deux silhouettes qui marchaient vers lui. Il s'agissait de celle de son oncle, Callister De Bellum ainsi que de celle qu'il mit quelques instants à reconnaître... celle de sa femme Lone. Que faisait-elle là? Avait-elle été capturé par Callister? Allait-il la torturer, Jenaiz ne le supporterait pas. Il essaya de bouger mais découvrit qu'il était retenu de toute part par des chaînes de fer. Le froid du métal qui écrasait la chair de ses poignets et de ses chevilles lui semblaient encore plus douloureux lorsqu'il observait les deux silhouettes qui se rapprochaient en discutant. Lone baissait les yeux et ses longs cheveux noirs tombaient un peu sur son visage, cachant ses joues rosées. Jenaiz était étonné, son oncle la laissait marcher librement, que se passait-il? Il se posait de plus en plus de question. Ils s'arrêtèrent quelques mètres devant lui et Lone dit quelque chose que Jenaiz n'entendit pas, puis Callister répondit:

"Eh bien, attrape-ça, tu l'auras à peu près méritée..."

Il jetta alors une petite bourse brune au sol, elle fit un léger bruit lorsqu'elle heurta le sol et Lone se précipita alors dessus tel un charognard. Elle entreprit de ramasser consciencieusement les quelques piècettes qui étaient sorties de la bourse. Elle eut alors un sourire, un éclat de joie passait dans ses yeux à la vue de ce petit tas d'or. Jenaiz se sentit trembler lorsqu'il entendit les remerciements de sa femme à l'égard de son oncle. Il... Il n'en croyait pas ses yeux: elle l'avait trahie pour de l'or; lui. Il ne savait quelle pensée était la plus horrible aux vues de son esprit: la trahison de l'être aimé ou la victoire de la cible de toute sa haine. Il bouillait littéralement de rage. Mais il ne pouvait rien faire. Il vit alors son oncle ramasser un tison dans un coin de la pièce et s'approcher de lui. Il vit Lone, tremblante qui le fixait d'un regard honteux et effrayé. Il sentit alors la vive douleur du métal brûlant dans le bas de son dos. Son oncle lui l'écrasait dessus et lui faisant faire des petits mouvements circulaire. La douleur fut telle que Jenaiz poussa un horrible cri. Il perdit conscience...

Callister riait, riait de son stupide neveu qui avait cru pouvoir le tromper, le berner et l'abattre. Quel idiot, il était impossible de rouleur le grand Callister dit le fourbe. Il s'amusait avec son tison d'une joie cruelle. Il s'amusait aussi de voir la femme de celui-ci le trahir pour un peu d'or, quel pauvre garçon, Callister n'avait jamais fait l'erreur de se confier à une femme lui et ne s'en portait pas plus mal, surtout que de cette manière il n'aurait jamais d'héritier potentiel désireux de l'assasiner pour obtenir l'héritage. Mais bref, il sortit de ses pensées pour donner un coup de tison dans le visage du jeune homme, la barre de fer étant devenue froide, il alla la replacer dans le feu. Maintenant il lui faudrait attendre un peu avant de continuer de s'amuser. Il se décida à aller parler avec la traitresse pour lui faire comprendre que sa vie était désormais entre ses mains, après tout, il ne pouvait laisser en liberté quelqu'un qui avait été mêlé avec ses affaires... peu conventionelles et surtout ses querelles de famille. Un témoin deviens vite gênant. Il marcha d'un pas tranquille vers la jeune fille toujours passionée par le spectacle morbide qu'offrait son mari. Il entendit alors une voix dans son dos... Une voix famillière mais étonnament effrayante. Il sentit un frisson monter le long de son dos...

"Callister De Bellum, il ne te reste que quelques instants, profite-en pour appeler ta garde..."

Callister vit un trait de stupeur passer dans les yeux de Lone qui lui faisait face et se retourna violemment. Jenaiz était à nouveau conscient, il souriait d'un air arrogant. Ses yeux fixaient un point invisible à l'horizon et ne semblait rien voir. Callister eut un étrange préssentiment, il tremblait. Il poussa un cri pour appeler sa garde, puis il décella un mouvement dans la pénombre qui semblait envelopper Jenaiz tel un cocon...

Jenaiz n'était plus lui, en fin, plus tout à fait. Son esprit était encore inconscient, celui qui parlait là, pourrait être défini comme la partie subconsciente de l'âme de Jenaiz. C'était l'une des choses qu'il ignorait avoir appris du Kaiser Kunst. Pourtant, c'était ainsi. Passé un certain point de douleur, les utilisateurs du Kaiser Kunst atteignait un état dit du Berserker dans lequel il laissait une autre partie de leur être aux commandes. Jenaiz tourna sur lui-même. Les chaines qui l'enserrait firent couler de minces flots de sang de ses poignets et de ses chevilles. Les goutelette d'hémoglobine tombait à rythme régulier sur le sol. Soudain, Jenaiz lança un grand mouvement ondulatoire et les chaines sortirent de leur gond. Il s'écrasa sur le sol et se releva. Il avait ce sourire... Ce sourire malsain. Il vit des gardes débarquer dans la salle. Combien étaient-ils..? Dix? Vingt? Son esprit analysa les possibilité et son corps se mit à agir. En moins de temps qu'il ne fallut au garde pour se mettre en position d'assaut, Jenaiz était sur eux. Il lança de sa voix clair et glaçante en cette instant:

"Kaiser Kunst: Grandeur..."

D'un puissant coup de pied latéral, il en envoya quatre ou cinq au plafond, ceux-ci s'y écrasèrent d'un bruit sourd et une quantité impressionante du sang éclaboussa toute les personnes dans la salle alors que les cadavres retombaient autour de Jenaiz. Celui-ci ricana. Il se précipita ensuite sur les gardes restants qui, dans une réaction naturelle de panique s'étaient mis à fuir, puis lança:

"Kaiser Kunst: Décadence!

Il traversa leur rang et distribuant des coups de poing dans la poitrine. Des bruits de craquements résonnèrent dans la salle et les faibles soldats tombèrent au sol en se convulsant quelques instants avant de rendre l'âme en crachant des gerbes de sang. Callister s'était réfugié près de la cheminée et avait saisi un tison d'un air moqueur. Dans son autre main, un poignard tendu sous la gorge de Lone. Il espérait que cet otage lui servirait. Il dit alors:

"Tu m'as causé bien du souci, sale petit fils de ****! Maintenant, tu vas retourner là-bas et t'asseoir tranquillement, sinon je bute ta femme! Tu ne voudrais pas qu'elle..."

"Qu'elle quoi? Elle m'a trahi, je ne vois pas pourquoi je la sauverai. Fais-ce que tu veux, mais suis mon conseil: prie même si tu es infidèle car tu n'as d'autre espoir en cet instant...

Alors qu'il finissait sa phrase, Jenaiz s'était rendu dans le dos de son oncle à une vitesse impressionante. Le vieil homme n'avait eu le temps de réagir. Jenaiz le poussa en avant et il s'écrasa par terre. Le stupide vieillard tendit alors le tison à l'éclat rougeoyant comme pour se protéger de son ennemi. Le Jenaiz d'alors n'avait aucun sentiment, il adoptait juste méchaniquement les attitudes et les méthodes de penser de Jenaiz, il était uniquement régis par la logique de son âme. Il leva le poing lentement et l'écrasa dans le ventre de son oncle qui se tordit sous l'impact du choc. Il avait transpercé le corps du vieillard. Celui-ci eut un rictus de douleur. Il ne se rendait même pas compte qu'il était mort. Il se contentait de se trémousser, en souriant. Un sourire glacé d'effroi et figé par le trépas. Il s'écroula ensuite, trempant le sol de son sang. Jenaiz se dirigeat ensuite vers Lone qui s'était réfugiée dans un coin de la salle, elle était assise par terre et tremblait...

Jenaiz lui décrocha un poing dans la mâchoire qui lui fit souiller son visage rond d'hémoglobine. Jenaiz continua de lui asséner des coups, une dizaine, une vingtaine peut être, puis soudain, il vit le regard de la jeune fille. Le regard triste, penaud; la lueur de peur, la lueur de regret. Un éclat qui fit stopper les poing de Jenaiz, celui-ci retrouvait conscience. Il... Qu'avait-il fait..? Il avait frappé Lone, elle l'avait trahie mais, méritait-elle cela? Oui, elle l'avait condamné à mort... Mais il ne pouvait pas, ces yeux pour lesquels il aurait vendu son âme semblait à présent mû par quelque chose de particulier. Une sorte de joie à l'arrêt des coups, elle espérait être pardonnée? Fallait-il libérer le pêcheur? Fallait-il la laisser revenir? Pourrait-il lui refaire confiance? Toute son âme lui conseillait d'en finir, d'abattre cette créature qui l'avait tant fait souffrir, mais il ne pouvait le faire. Il tremblait. Il vit alors le sang sur ses mains, le sang de Lone; il s'effondra sur le sol. Qu'avait-il fait? Il aurait donné n'importe quoi pour qu'elle meurt, que cesse la sensation qu'il éprouvait en croisant son regard apeuré. Il aurait tant voulu, mais il ne pouvait la toucher, elle était comme protégée d'un aura, un aura réflétant la propre cruauté de Jenaiz, cruauté que le jeune homme considérait comme monstrueuse. Jenaiz sentit alors du liquide tomber de ses yeux: il pleurait. Lui, le monstrueux meurtrier pleurait au millieu des vagues de sang. Il aurait presque pu en rire. Il entendit soudain la voix de Lone, douce et cristalline, elle semblait tenter de reprendre ses esprits. Pouvait-il écouter la traitresse? Oui, c'était elle, c'était sa Lone, le seul être au monde qu'il chérissait, il devait l'écouter, maintenant qu'il avait accompli sa vengeance. Sans elle, il n'avait plus de repère, il devait...

"Jenaiz... je... je... le...ce n'est pas ma faute... c'était lui... le ber..."

Un bruit de coup de feu. Jenaiz qui fixait Lone ne comprit pas tout de suite. Celle-ci avait poussé un petit couinement puis sa tête s'était écrasée en arrière. Un trou béant au millieu de sa poitrine qui faisait couler du sang... le sang de Lone! Jenaiz se précipita vers elle et couvrit la blessure de ses mains comme pour retenir la vie à travers ce petit corps fragile. Mais il coulait, il arrosait le sol comme celui des victimes de Jenaiz. Que... Des larmes..! Encore des larmes, Jenaiz pleurait et secouait Lone, comme pour la réveiller, mais elle était mort. Il se passa quelques secondes puis il entendit une voix, celle du tireur...

"Elle fut donc réelement une erreur finalement..."

Jenaiz se retourna, en face de lui, un homme tenait un pistolet dont de la fumée noire s'échappait du canon. L'homme était enveloppé dans des morceaux de tissus noirs et blancs, on ne voyait rien de son corps si ce n'est des mains, frêle et délicate comme celles d'une femme. Mais la voix était masculine, c'était donc un homme.

"Qui êtes-vous?"

"On me nomme le berger... Je suis celui qui guide, celui qui égare... Je suis d'humeur onirique on dirait aujourd'hui..."

"Vous avez tués Lone!!? Pourquoi? Pourquoi l'avez-vous tuée!!?"

"Comme je l'ai déjà dis, c'était une erreur. Je l'ai poussée à te trahir, mais je pensais que tu la tuerais ou que tu te suiciderais, pas que tu lui pardonnerais. On dirait que mes hypothèses étaient fausses... Soit en fier! Ce n'est pas souvent que se trompe le berger... M'enfin, je pense que là tu devrais te suicider et que je ne me serai pas trop trompé cette fois... Sur ce, je te dit adieu..."

Sur ce, le berger se mit à grimper les marches, mais il se retourna soudain pour découvrir le poing de Jenaiz à quelque centimètres de sa figure...

"Puisque tu veux faire cela comme ça..."

Jenaiz frappa le visage de l'homme qui tomba à terre, puis il fonça sur lui et lui arracha le capuchon. Il découvrit alors quelque chose qu'il ne s'était pas attendu à voir: son propre visage. Celui-ci souriait d'un air désemparé. Jenaiz se sentit défaillir et tomba...

Jenaiz se réveilla ensuite dans un bar, une choppe à la main, il était là et ne se souvenait pas de comment il avait quitté le château, il était juste là à se remémorer les événements comme s'ils étaient venus d'un passé lointain et trouble. Il sentit ses yeux le piquer encore une fois et deux larmes tombèrent pour s'écraser sur le comptoir du bar...

[HRP: Et voilà, fini^^ ]